Catégories

Uro

Mercredi 6 décembre 3 06 /12 /Déc 02:13

Parfois tout ne se passe pas comme on l'avait prévu.
Au mieux on s'en inspire pour un billet d'humeur car on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui.

Et vous ca vous inspire quoi?

Vos commentaires sont les bienvenus.

Finalement il en va dans l'univers BDSM pas si différemment que dans le monde vanille. On a beau croire que son expérience s'est accrue et que l'on a repoussée de nombreuses limites, il est dans la vie de l'homme BDSM comme dans celle de l’homo-vanillus, de grands moments de doutes. Bien qu’assurément en route pour le Subspace, il arrive parfois dans cette aventure que survienne une pause inattendue, un temps d’arrêt qui évoque celui de la poule qui découvre un couteau:

J'ai toujours aimé fureter dans les catalogues plein de promesses des sex-shops virtuels qui jalonnent nos longs surfs.

Comme dans les aires de repos d’autoroute, les produits y sont sans réelle surprise, rangés par catégorie bien précises, bénéficiant d’un packaging attractif souligné brièvement d’explications convenues, parfois de témoignages ou de promesses de totale satisfaction.

Malgré les progrès de la miniaturisation et de l’électronique, le corps humain étant lui une donnée plutôt stable, les seuls changements notables sur quelques décennies, me semble, mondialisation oblige, la délocalisation de l’emballage vers la chine populaire ou Taiwan et les renforts marketing de promesses d’extases inégalées.

L’usage de cockring en métal m’a permis par la suite d’en découvrir des versions SM plus ou moins élaborée, le ‘’Kali’s teeth’’ n’étant pas la moins impressionnante. Je découvrais par la même occasion l’acronyme CBT (‘‘Cocks Ball Torture’’ ou ’’Torture de la queue et des couilles’’, pour les moins anglophones d’entre nous).

Nous reviendrons prochainement sur l’hégémonie culturelle anglo-saxonne quand à la quincaillerie supplétive et récréative en matière sexuelle et du BDSM en général.

Jusqu’à présent cependant, fort de mon imagination et d’une certaine maîtrise de la langue de Shakespeare, rien n’avait échappé à ma capacité de compréhension dans l’usage auquel ces produit étaient destinés.

Lors d’un shopping virtuel sur la côte ouest des US, le hasard voulu que je me retrouva après des achats conséquents, avec un avoir dont on me proposa immédiatement de créditer mon compte (Good Business is fair business).

La gourmandise est un vilain défaut ! Paraît-il, ce dont je doute. Par contre avoir les yeux plus gros que le ventre, si j’ose dire peut conduire à des situations inattendues.

Rassuré par le support en direct avec les vendeurs via le chat, je me laissais emporter à la fièvre acheteuse par ma curiosité et un certain gout de la luxure et demandait ;  plutôt que de récupérer sagement mon argent de convertir mon avoir contre le magnifique pénis plug dont vous pouvez contempler la photo.

Mon interlocuteur américain répondant au nom évocateur d’Amy me fit parvenir très professionnellement en guise de conseil, la photo d’un tube de Surgilube que je rajoutais aussitôt sur ma liste d’achat.

Il (mais après réflexion j’en arrive à penser que Amy doit être un prénom féminin aux US) me confia ne jamais avoir expérimenté le produit mais que ceux qui y ont gouté, en sont ravis ; Même si les débuts ne sont pas évident.

C’est probablement là que j’aurai du me méfier.

J’eu donc assez rapidement, à ma disposition après ouverture du courrier, ceci :
 

L’objet très design, supposé convenir parfaitement aux débutants, est incontestablement beau. Industrialisé en aluminium aéronautique, doté d’une perforation sur toute sa longueur permettant de ne pas faire obstacle à la libération de fluides, il incite à penser que son port est peut être plus que ponctuel, d’autant que l’anneau destiné à éviter une introduction malheureuse par une profondeur irréversible est vanté comme simulant parfaitement un piercing.

Etant totalement novice, je fus assez déçu de voir l’objet livré dans un petit sac plastique transparent et hermétique. Ni boite ni pochette, aucun autre emballage, packaging prometteur, photographie flatteuse ou témoignage d’utilisateur conquis et surtout sans aucun mode d’emploi ! Pourquoi donc un tel anonymat ? Pas même le nom d’un fabricant qui aurait été fier d’être à l’origine de cette avancée technologique, de ce ‘’pas de géant pour l’humanité’’. Bon sang mais c’est si facile d’usiner de l’aluminium aéronautique en zone d’économie spéciale chinoise ? Faut croire que oui. Et Il faut être benêt pour imaginer recevoir un mode d’emploi. Avais-je reçu un mode d’emploi pour les dildos, cockring simple ou triple, anal plug avec ou sans queue de renard véritable ou crinière de cheval ? Non.

Je compris la profondeur de mon erreur lorsque ma compagne découvrant l’objet s’’écria : - «  C’est pour le cul ?…. ».


En m’entendant lui répondre - « Et non » je mesurais alors que mon affaire n’était pas gagnée et je me réconfortais en expliquant qu’au pire des cas cela me ferait un original porte-clés.

Mais où est le problème me direz vous ?

En fait dans la perception psychologique du concept. Si la longueur à introduire semble raisonnable, la largeur elle, dépasse clairement ce que la photo laissait à penser acceptable sans dommage pour l’urètre normalement constituée. D’ailleurs, vous avez peut être déjà remarqué que la longueur d’un pénis est indépendante du diamètre du méat, orifice qui nous intéresse en l’espèce et qui renvoi tout orgueil masculin en la matière au rayon des prétentions cette fois ci réellement inutiles.

Pour l’instant, un double constat s’impose à moi : Plus l’érection sera forte plus l’orifice sera étroit mais à l’opposé, plus le membre reste petit plus l’orifice le semble aussi. Guère encourageant.

 

Bien sur, rien ne remplace l’expérience et me direz vous, je n’ai qu’à essayer. Probablement qu’avec un peu de ténacité ça va rentrer. C’est sur, mais et après ? Je fais quoi ? Je le garde pour la journée ? Je tente la masturbation, une sauvage pénétration ? J’accroche l’anneau quelque part ?

Un malheur n’arrive jamais seul : En recherche de témoignages de retour d’expériences ou de sites d’aficionados fanatiques de ce type de plug in, J’ai eu beau essayer toute les combinaisons lexicales possibles autour de « Penis Plug » invariablement, dans le meilleur des cas je tombe sur un sex-shop qui me propose le même objet sans plus d’explication que mon site US d’origine.

 

Je ne peux me résoudre à vivre désormais au quotidien avec un porte clé qui symbolisera mon renoncement alors que résonne encore à mon esprit les promesses fantasmagoriques d’un self BDSM obscur…. Mais surtout encore très mal maitrisé.

 

A bientôt sur ce sujet.


vADOr

Dimanche 3 décembre 7 03 /12 /Déc 20:17

J’ignorais que le sujet fascinait tant, à commencer par nous deux !

Oui nous sommes adeptes et pratiquons.

Comment c’est venu ? Rien n’a été fixé entre nous. Ni sur la façon de l’appeler, ni de le faire, pas plus que la décision de la première  fois.


_________________________________________________________________________________________


A nos lectures conjointes de « check-list » de soumission, j’ai le souvenir qu’à« douches brunes/scatophilie»  nous avions spontanément répondu : - « Beurk » et à « douches dorée » nous nous étions dit : - « ????? Bof ».

Une fois de plus certaines pratiques vues  de l’extérieur, ‘‘hors contexte’’, ‘‘sur le papier’’ n’évoquent rien de positif.

Les apparences en BDSM sont toujours défavorables et parfois trompeuses…

En effet, dés le matin suivant une de nos première nuit blanche BDSM, on s’est retrouvé dans la salle de bain, ELLE allongée  dans la baignoire, sous moi.

J’ai eu à cet instant de grande confusion l’impression que nos langues fourchaient. Je me suis entendu demander : - «Tu te rends bien compte de ce que tu me dis? Ce n’est pas la fatigue? » « Non» dit elle.

- « J’aime tous ce qui sort de ton sexe. J’ai envie que tu urines sur moi… »

L’incroyable pour moi n’a pas été qu’ELLE en ai eu envie mais qu’elle me le signifia exactement au moment ou l’idée encore confuse me traversait l’esprit. Une vraie complicité dans l’instant, dans le partage d’envie s’est produite à ce moment là. J’étais fasciné par l’élasticité et la douceur de sa peau évoquant pour moi tour à tour latex et velours. Que pouvait-il bien y avoir de nouveau dans la perception de sa peau après 13 ans de vie commune et d’amoures vanilles soit, mais cependant très riches ? Et à ce moment là je ne sais pourquoi mais pour la première fois l’idée, l’envie, qu’elle puisse avoir envie de mon urine sur son corps m’envahie.

 

Pour ma part, intellectuellement  je n’y ai jamais vu un acte sale ou dégradant. Plutôt l’abandon dans une ultime affection et confiance. Dans le cas de Yummy qui est une adoratrice zélée du Phallus (au moins du mien) elle aimait déjà beaucoup sentir mon sperme sur son corps ou visage. Physiquement elle en appréciait la chaleur, psychologiquement probablement le symbole. Dans une certaine mesure sa démarche vers la soumission se nourrie du plaisir d’un sentiment d’abandon. Ces jeux humides doivent j’imagine, y contribuer et renforcer cette idée.

Il n’en restait pas moins que jamais ni elle ni moi à travers toutes ses années n’en avions ni parlé ni eu envie.

Et je me trouvais donc maintenant devant elle agenouillée dans la baignoire.

-          « Sur mon corps » me dit elle, « sur mes seins ».

L’image comme la pensée m’excitait. Quelque chose de fort se produisait dans notre couple et dans l’avancée toute récente de notre BDSM. La nuit fût torride, et sans rentrer ici dans d’inutiles détails, j’étais physiquement un peu ‘‘secoué’’. La fatigue conjuguée à la perception encore bien présente de l’excitation prostatique provoquait chez moi une certaine perte de contrôle et de repères physiques.

Je lui dis : - « Je ne sais pas si je vais pouvoir » en pensant que l’émotion me bloquait probablement la vessie.

Je caressais avec deux doigts mon sexe mou mais gonflé. Cela excitait d’avantage son impatience.

Ca y est. Le moment arrivait, ma soumise me réclamait et nous allions pour la première fois découvrir les jeux d’urine.

Quel bonheur, quelle fierté, mais qu’elle déception !

Ca vient, je la préviens, je m’apprête à diriger le jet, très excité et à ma grande surprise, j’éjacule !

Rarement jouissance m’a autant désappointé. Ce n’était pas le moment….

Nous rions et nous promettons de renouveler la tentative dés que possible.

Ces simples mots prononcés, cette envie et promesse conjointe nous a ravie. Nous nous étions appropriés quelque chose d’inconnu dont nous avions su partager l’idée et l’envie. Unis par la  complicité d’un fantasme, nouvel échange encore à venir.

 

C’est le soir même ou peut être le lendemain, que dès la porte de la salle de bain franchie ELLE me dit :

            - « Vite, viens tu va me faire pipi dessus »

Même baignoire même position, elle ferme les yeux et j’arrose ses seins d’un jet continu. L’urine ruisselle sur son ventre, ses hanches et ses cuisses.

Elle gémit. – « C’est chaud, j’adore » dit elle  et avec un grand sourire amusé et ravi elle précise :

- « Ca sent l’asperge… »

Aimerai-je la même chose ?

Elle me prévient tout de suite que ca va être moins facile pour elle. Je rigole : « C’est vrai que les filles et les garçons, ce n’est pas pareil. » Sans trop de gymnastique, nous sommes en position, mon visage sur son ventre, une main autour de sa cuisse.

La chaleur, le ruissellement, le parfum, sa joie.

Je suis un peu surpris mais ravi.

Oui moi aussi j’aime ça. On recommencera.

 

yUmMy & vADOr

 

Par Vador - Publié dans : Uro
Ecrire un commentaire - Voir les 5 commentaires

Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>

Recherche

Images aléatoires

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus